Un article sur Dosnon dans France Catholique
Voici l’article écrit par Marie DORFFER, notre professeur de restaurant, dans la revue France Catholique du 29 septembre 2006
Ecole hôtelière, école de vie
« C’est la première école qui m’a donné envie d’étudier et de réussir », affirme Charlotte, une ancienne élève de l’école Dosnon. Elle a décroché son BEP Hôtellerie-Restauration en juin 2005. Quelques semaines plus tard, elle commençait à travailler comme serveuse dans un restaurant à Boulogne. Elle y exerce toujours, et déclare qu’ « il n’y a pas un jour où je ne me lève sans être contente d’aller travailler ». Charlotte a passé successivement les deux diplômes préparés à l’école Dosnon : le CAP Services Hôteliers et le BEP Métiers de la Restauration et de l’Hôtellerie. Des jeunes présentant plus d’aptitudes pratiques s’épanouissent dans ces formations de un ou deux ans. L’école accueille les jeunes filles qui sortent de 3ème ou de 4ème. L’acquisition d’un métier leur ouvre de nombreuses portes dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, qui manquent de main d’œuvre qualifiée.
Formation professionnelle donc, mais pas seulement. « Ces deux années auront été pour notre fille, une étape décisive et inestimable », indiquent M. et Mme Huser, parents de Mélody (promotion 2006).
« Les formations théorique et pratique sont constamment liées dans un bon équilibre. Elles permettent d’acquérir compétences et assurance en soi, dans un métier aux exigences élevées ». Mes collègues et moi (professeur de restaurant) cherchons à édifier les savoir-faire techniques sur les qualités humaines de nos élèves. Nous sommes persuadées qu’on ne peut pas être un bon professionnel sans ardeur au travail, souci du détail, amabilité, esprit de service, loyauté. Les portes ouvertes de l’école et de la résidence d’application –le Château de Couvrelles dans l’Aisne-, les déjeuners pédagogiques, les visites d’hôtels, chez des viticulteurs, des fromagers…ouvrent également sur la vie professionnelle et sur les réalités de leur futur métier. Et les Huser de poursuivre : « Les relations entre parents et équipe pédagogique ont été en tout point remarquables, faites de clarté, de disponibilité, d’écoute et de respect ». Les amitiés entre élèves se tissent également rapidement grâce à l’internat. « Tout se vit, ici, dans une grande tranquillité et sérénité », affirme Thérèse Meurisse, professeur d’histoire-géographie à Dosnon. « Aussi, j’ai beaucoup de goût et de joie à venir y enseigner quelques heures par semaine depuis six ans ».
A l’exemple de Thérèse, la majorité des professeurs ne fait pas partie de l’Opus Dei. Pour ma part, en revanche, oui. Et c’est en tant que chrétienne ordinaire, au milieu des tâches de chaque jour, que j’essaie de témoigner de ma foi. L’enseignement professionnel est dispensé en respectant la liberté des élèves. La formation chrétienne est proposée à celles qui le souhaitent. En avril 2005, plusieurs d’entre elles ont eu la chance de se rendre à Rome lors de l’élection de Benoît XVI. Une de nos plus grandes joies est de voir nos élèves mûrir et devenir des femmes sur lesquelles on peut compter.